Alice pour le moment
de Sylvain Levey
Création saison 2013-2014
LE SPECTACLE
« Mes papiers
Comme mes amis
Comme mes maisons
Comme mes amours
N’étaient que provisoires.
je m’appelle Alice. Alice pour le moment.
Parce-qu’il fallait bien décider d’un prénom à notre arrivée ici. »
Elle a treize ans, elle est réfugiée politique en France avec ses parents. Pour elle, demain est toujours synonyme de départ. Un nouveau travail pour le père, on entasse les quelques richesses dans la vieille Mercedès, et on reprend la route. Jusqu’où? Jusqu’à quand?
Pour cette famille dont la vie est bâtie sur des sables mouvants, pas question de se retourner. On avance, et chaque seconde est pleine d’éclats. On marche. Jusqu’au jour où. On posera ses bagages.
Ça pourrait être un conte. Un conte moderne, âpre et enchanteur à la fois. Un chemin initiatique, à la fin heureuse, peut-être, ou pas.
Alice pour le moment est une partition théâtrale à la croisée des genres. Récit, dialogues, poèmes, s’entremêlent dans un mouvement continu, celui d’une jeune femme de trente ans qui revient sur ses pas et se dévoile.
Alice pour le moment est un texte émancipateur. Il porte avec un souffle puissant la question de la singularité. Alice a la détermination de celle qui marche, coûte que coûte, de celle qui ne se résigne pas. Son chemin est celui de l’éveil, elle remonte délicatement à la source de l’enfance, elle ne cesse d’avancer, à contre-courant, jusqu’à relever la tête. Sans nostalgie, et avec une vitalité immense. Alice est là, dans l’instant où elle dit. Et elle transmet à son tour. Elle nous invite à voir au-delà de ce que l’on voit. A écouter au-delà de nos sens.
La danse, qui se mêle au théâtre, avive l’intimité de cette parole. Le texte, rythmé, scandé, musical, est porté par un jeu très physique et accompagné en live par l’accordéon électronique de Matthieu Beaudin et l’univers électro de Labulo.
Les images filmées, comme des réminiscences, s’éclatent dans l’espace.
Une équipe franco-argentine porte avec une énergie rock cette histoire vive et lumineuse, aux notes douces-amères de l’exil.
L’ÉQUIPE
Texte Sylvain Levey – Editions Théâtrales Jeunesse 2008
Direction artistique Marielle Baus et Aurélie Turlet
Mise en scène Marielle Baus
Chorégraphie Leonardo Montecchia
Avec:
Alice: Aurélie Turlet
La mère: Charo Beltran-Nunez
Le père: Leonardo Montecchia
Gabin, Garçons 2 et 4, Homme 1, accordéon électronique: Matthieu Beaudin
Garçons 1 et 3, Hommes 2 et 3: Didier Lagana
Lumières Natacha Boulet-Räber
Vidéo Maxime Beaufey
Scénographie Didier Lagana
Musique Labulo et Matthieu Beaudin
Son Hervé Fréguis
Assistanat Sarah Lazarus
Production Claire Bories
Spectacle tout public à partir de 12 ans – Durée 1h20
Les représentations :
6 & 7 février 2014, Saint Jean de Védas, Chai du Terral
14 février 2014, Le Vigan, Auditorium de la Cité Scolaire André Chamson
22 février 2014, Ganges, Théâtre de l’Albarède
3 avril 2014, Prades (66), Le Lido
28 et 29 avril, 4 mai 2014, Festival Komidi, Saint Joseph de La Réunion
2 mai 2014, Saint André de La Réunion
Production Compagnie Les Fourmis Rousses / Co-production Théâtre du Chai du Terral / Ville de Saint-Jean de Vedas, Théâtre de l’Albarède / Communauté de communes Gangeoises et Suménoises.
Avec l’aide à la création du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. Avec l’aide à la résidence du Conseil général de l’Hérault.
Avec le soutien du Théâtre de Clermont l’Hérault, de la Ville du Vigan et du Théâtre de l’Agora, Scène Nationale d’Evry pour leurs accueils en résidence.
Partenaires Cité scolaire du Vigan, Festival Komidi à La Réunion.
Avec le soutien de la Ville de Montpellier pour son aide au fonctionnement.
Le spectacle reçoit le soutien de Réseau en Scène Languedoc-Roussillon dans le cadre de son accompagnement au collectif En Jeux.